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ARISTIDE MAILLOL 1861-1944
Baigneuse debout, 1900
Bronze à patine brun doré
Fonte au sable réalisée par Alexis Rudier entre 1929 et 1930.
Fonte au sable réalisée par Alexis Rudier entre 1929 et 1930.
Hauteur : 78 cm
Certificat d'authenticité délivré par Monsieur Olivier Lorquin, en date du 7 décembre 2017.
Monogrammé et numéroté 4/4 (sur le côté gauche de la base). Marque du fondeur Alexis Rudier Fondeur Paris (au dos de la base).
Aristide Maillol est un sculpteur exposé à la galerie HELENE BAILLY. Il s'agit de la première édition que Maillol fit réaliser cher le fondeur Alexis Rudier. Il existe deux autres...
Aristide Maillol est un sculpteur exposé à la galerie HELENE BAILLY.
Il s'agit de la première édition que Maillol fit réaliser cher le fondeur Alexis Rudier. Il existe deux autres éditions postérieures à celle-ci. Une édition chez Alexis Rudier numérotée 1 à 6 et une édition à la cire perdue chez Valsuani numérotée de 1 à 6. Pour chaque édition, Maillol refaisait mouler son plâtre d'atelier pour exécuter quelques infimes modifications.
L’image de la femme est omniprésente dans l’œuvre de Aristide Maillol. Fasciné par son corps et sa beauté, l’artiste la place au cœur de ses préoccupations artistiques. Après l’avoir peinte et dessinée à plusieurs reprises, c’est dans le domaine de la sculpture qu’il parvient à lui rendre le plus beau des hommages. L’année 1900 est un tournant dans l’œuvre de Maillol, qui invente un véritable répertoire de formes, préfigurant son œuvre à venir. Ses premières sculptures en bois, puis ses modelages en terre crue ou en argile évoquent la statuaire grecque archaïque. Conçue en 1900, la présente œuvre est une des premières sculptures réalisées par l’artiste. D’abord sculptée en bois en 1896, elle fut fondue en bronze en quatre exemplaires par Alexis Rudier vers 1929 – 30. Il s’agit de la première édition que Maillol fit réaliser au sable chez le fondeur Alexis Rudier. Il existe deux autres éditions postérieures à celle-ci. Une édition chez Alexis Rudier numérotée de 1 à 6 et une édition postérieure à la cire perdue chez Valsuani numérotée de 1 à 6. Pour chaque édition, Maillol refaisait mouler son plâtre d’atelier pour exécuter quelques infimes modifications.Fidèle à sa passion pour le modèle féminin, Maillol choisit ici de représenter une jeune femme nue debout contre un tronc d’arbre. Le bras droit levé, la tête légèrement tournée à gauche, elle offre son corps à la vue de tous, dans le plus grand des naturels. Par cette sculpture, Maillol souhaite aller encore plus loin et réaliser une œuvre intemporelle, au sujet résolument simple. Au travers du motif de la femme, il se démarque en s’inspirant directement des arts primitifs. Les formes harmonieuses et sensuelles de cette jeune femme nous renvoient directement aux proportions parfaites de la statuaire antique. Sous les traits d’une Vénus, cette sculpture à l’éblouissante beauté s’oppose totalement aux œuvres de ses contemporains tel Auguste Rodin. Maillol ne joue pas avec les aspérités de la matière, au contraire, il cherche à se détacher de tout détail expressif pour se tendre à la perfection. Ses œuvres, dont la patine choisie est polie à la perfection, résultent d’un travail abouti affirmant son talent de sculpteur à saisir la beauté éternelle.
Il s'agit de la première édition que Maillol fit réaliser cher le fondeur Alexis Rudier. Il existe deux autres éditions postérieures à celle-ci. Une édition chez Alexis Rudier numérotée 1 à 6 et une édition à la cire perdue chez Valsuani numérotée de 1 à 6. Pour chaque édition, Maillol refaisait mouler son plâtre d'atelier pour exécuter quelques infimes modifications.
L’image de la femme est omniprésente dans l’œuvre de Aristide Maillol. Fasciné par son corps et sa beauté, l’artiste la place au cœur de ses préoccupations artistiques. Après l’avoir peinte et dessinée à plusieurs reprises, c’est dans le domaine de la sculpture qu’il parvient à lui rendre le plus beau des hommages. L’année 1900 est un tournant dans l’œuvre de Maillol, qui invente un véritable répertoire de formes, préfigurant son œuvre à venir. Ses premières sculptures en bois, puis ses modelages en terre crue ou en argile évoquent la statuaire grecque archaïque. Conçue en 1900, la présente œuvre est une des premières sculptures réalisées par l’artiste. D’abord sculptée en bois en 1896, elle fut fondue en bronze en quatre exemplaires par Alexis Rudier vers 1929 – 30. Il s’agit de la première édition que Maillol fit réaliser au sable chez le fondeur Alexis Rudier. Il existe deux autres éditions postérieures à celle-ci. Une édition chez Alexis Rudier numérotée de 1 à 6 et une édition postérieure à la cire perdue chez Valsuani numérotée de 1 à 6. Pour chaque édition, Maillol refaisait mouler son plâtre d’atelier pour exécuter quelques infimes modifications.Fidèle à sa passion pour le modèle féminin, Maillol choisit ici de représenter une jeune femme nue debout contre un tronc d’arbre. Le bras droit levé, la tête légèrement tournée à gauche, elle offre son corps à la vue de tous, dans le plus grand des naturels. Par cette sculpture, Maillol souhaite aller encore plus loin et réaliser une œuvre intemporelle, au sujet résolument simple. Au travers du motif de la femme, il se démarque en s’inspirant directement des arts primitifs. Les formes harmonieuses et sensuelles de cette jeune femme nous renvoient directement aux proportions parfaites de la statuaire antique. Sous les traits d’une Vénus, cette sculpture à l’éblouissante beauté s’oppose totalement aux œuvres de ses contemporains tel Auguste Rodin. Maillol ne joue pas avec les aspérités de la matière, au contraire, il cherche à se détacher de tout détail expressif pour se tendre à la perfection. Ses œuvres, dont la patine choisie est polie à la perfection, résultent d’un travail abouti affirmant son talent de sculpteur à saisir la beauté éternelle.
Provenance
Eugène Rudier, Le Vésinet.Ancienne collection galerie Michel Descours, Lyon.
Expositions
Besançon, Cent vingt chefs-d’œuvre du musée national d’Art Moderne, 1956 ou a figuré l’exemplaire no.3 désormais conservé au Musée d’Orsay.Catalogues
J. Rewald, Maillol, Paris, 1939, p. 166, no. 121 (une autre version illustrée, pl. 121).W. George, Aristide Maillol et l'âme de la sculpture, Neuchâtel, 1977, p. 128, no. 133 (une autre épreuve illustrée, pl. 133).
Ursel Berger, Jorg Zutter, Aristide Maillol, Musée Cantonal des Beaux-arts Lausanne, Flammarion 1996, autre exemplaire reproduit p. 189 sous le no.35.