
HENRI MANGUIN 1874-1949
Grenouillette, nu de dos, 1922
Huile sur toile d'origine
55 x 38 cm
75 x 59.5 cm (avec cadre)
75 x 59.5 cm (avec cadre)
Signé en bas à droite : manguin
Cachet de la signature en bas à droite : manguin
Cachet de la signature en bas à droite : manguin
Henri Manguin est un artiste post-impressionniste et est exposé à la galerie HELENE BAILLY. Après des années à expérimenter le mouvement Fauviste, l’art d’Henri Manguin évolue. Comme chez la plupart...
Henri Manguin est un artiste post-impressionniste et est exposé à la galerie HELENE BAILLY.
Après des années à expérimenter le mouvement Fauviste, l’art d’Henri Manguin évolue. Comme chez la plupart de ses amis fauves, sa palette de couleur devient plus sobre et la ligne s’impose à nouveau. Le peintre reste cependant fidèle aux qualités qui ont fait son succès en composant ses œuvres à partir de formes simples et d’harmonies chromatiques d’une grande richesse. Henri Manguin peint essentiellement des figures féminines à la toilette, au lever, des nus, des baigneuses ainsi que des paysages et des natures mortes. En 1919, après un séjour en Suisse pour fuir la guerre, Henri Manguin rentre à St-Tropez où il loue la villa « l’Oustalet deï Pescadou » qu’il achètera plus tard. Cette demeure, surplombant le golfe, possède un grand atelier, ouvert sur la mer et le jardin. Les grenouillettes sont des sujets qu’il peint fréquemment à cette époque. En prenant sa femme Jeanne pour modèle, il représente des femmes nues, dans la position d’une attendrissante petite grenouille. Notre « Grenouillette » fut peinte en 1922 par Manguin dans son atelier. Assise sur le sol, cette jeune, femme, Jeanne, est vue de dos. Légèrement de profil, elle est représentée dans cette fameuse position de la grenouille. Manguin capture un moment de son intimité, un reflet de sa propre perception que lui seul est habituellement autorisé à observer. En choisissant des couleurs harmonieuses et proches de la réalité, il traduit à merveille la sensualité et la douceur qui se dégage de cet instant. La couleur lui permet de construire la forme. Les teintes de roses et de blancs contrastées avec des touches de gris-vert recréent ainsi à la perfection le corps voluptueux du modèle. Marquée par la spontanéité, cette œuvre est une véritable ode à la féminité. Dénuée de tous détails futiles, elle ne suit aucune doctrine si ce n’est la tendre et voluptueuse image que l’artiste nous offre.
Après des années à expérimenter le mouvement Fauviste, l’art d’Henri Manguin évolue. Comme chez la plupart de ses amis fauves, sa palette de couleur devient plus sobre et la ligne s’impose à nouveau. Le peintre reste cependant fidèle aux qualités qui ont fait son succès en composant ses œuvres à partir de formes simples et d’harmonies chromatiques d’une grande richesse. Henri Manguin peint essentiellement des figures féminines à la toilette, au lever, des nus, des baigneuses ainsi que des paysages et des natures mortes. En 1919, après un séjour en Suisse pour fuir la guerre, Henri Manguin rentre à St-Tropez où il loue la villa « l’Oustalet deï Pescadou » qu’il achètera plus tard. Cette demeure, surplombant le golfe, possède un grand atelier, ouvert sur la mer et le jardin. Les grenouillettes sont des sujets qu’il peint fréquemment à cette époque. En prenant sa femme Jeanne pour modèle, il représente des femmes nues, dans la position d’une attendrissante petite grenouille. Notre « Grenouillette » fut peinte en 1922 par Manguin dans son atelier. Assise sur le sol, cette jeune, femme, Jeanne, est vue de dos. Légèrement de profil, elle est représentée dans cette fameuse position de la grenouille. Manguin capture un moment de son intimité, un reflet de sa propre perception que lui seul est habituellement autorisé à observer. En choisissant des couleurs harmonieuses et proches de la réalité, il traduit à merveille la sensualité et la douceur qui se dégage de cet instant. La couleur lui permet de construire la forme. Les teintes de roses et de blancs contrastées avec des touches de gris-vert recréent ainsi à la perfection le corps voluptueux du modèle. Marquée par la spontanéité, cette œuvre est une véritable ode à la féminité. Dénuée de tous détails futiles, elle ne suit aucune doctrine si ce n’est la tendre et voluptueuse image que l’artiste nous offre.
Provenance
Collection Madame Henri Manguin, Saint-Tropez, 1949.Ancienne collection de la famille de l'artiste.
Catalogues
Lucie Manguin, Claude Manguin, Marie-Caroline Sainsaulieu, Henri Manguin, Catalogue Raisonné de l'œuvre peint, Ides et Calendes, Neuchâtel, Suisse, 1980, reproduit en noir et blanc sous le n°721, p. 248.2
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