
LOUIS VALTAT 1869-1952
Pivoines dans un vase jaune, circa 1927
Huile sur toile
73 x 92 cm
96 x 113,5 cm (avec cadre)
96 x 113,5 cm (avec cadre)
Cette oeuvre sera incluse au Catalogue Raisonné de l'oeuvre de Louis Valtat en préparation par l'Association "Les Amis de Louis Valtat". Avis d'inclusion en date du 6 juillet 2019.
Signé en bas à gauche : L. Valtat
Louis Valtat est un artiste fauviste et est exposé à la galerie HELENE BAILLY. Peintre normand, né en 1869, Louis Valtat est le fils du peintre François Victor Valtat, qui...
Louis Valtat est un artiste fauviste et est exposé à la galerie HELENE BAILLY.
Peintre normand, né en 1869, Louis Valtat est le fils du peintre François Victor Valtat, qui jouit lui-même d’une certaine renommée, puisqu’il expose au premier Salon des Indépendants en 1884. Deux ans plus tard, Louis Valtat entre à l’École des Beaux-Arts et, en 1887, il fréquente l’Académie Julian. Il y rencontre le groupe des Nabis, notamment Edouard Vuillard. Le terme «Nabi», qui signifie «prophète», est emprunté à l’hébreu biblique. Il est proposé par le poète Henri Cazalis au cercle de jeunes peintres créé par Paul Sérusier. L’esthétique de l’œuvre de Louis Valtat reste profondément marquée par ces fortes influences artistiques.
Après avoir exposé au Salon des Indépendants en 1893, il installe son premier atelier à Paris. Il expose à ce Salon à plusieurs reprises. En 1899, il expose avec d’autres artistes dans la galerie de Paul Durand-Ruel, à l’initiative de Paul Signac. Il rencontre Renoir, qui le présente à Ambroise Vollard. Ce dernier lui achète presque toutes ses œuvres.
A partir de 1900, Louis Valtat expose dans toute l’Europe, même en Russie. En 1905, il participe à l’exposition des Fauves au Salon d’Automne, avec Manguin, Matisse, Puy et Derain. C’est probablement grâce à cet amour de la couleur que Valtat a été qualifié de «fauve». En renonçant aux tons ternes, l’artiste privilégie une palette plus vive, spontanée et instinctive. En tant que peintre de son temps, il n’a pas besoin de décors exceptionnels : la nature lui suffit. Il choisit de représenter des paysages, des visages familiers et des sujets fleuris, dont l’expression répond à sa sensibilité.
Par ces expériences instinctives, Louis Valtat participe surtout à la cohérence d’une transition entre la tradition impressionniste et l’émergence du fauvisme. Il est intervenu dans la genèse du mouvement, sans s’y engager, en créant une sorte de lien entre différentes tendances, qui a intrigué et fasciné nombre de ses contemporains. Louis Valtat est, pour ainsi dire, animé par une conjonction d’influences multiples. Couleurs vibrantes, liberté de toucher et expressivité sont les caractéristiques de l’œuvre de cet artiste inclassable. Il s’efforce de transgresser les codes de la peinture académique au profit d’une peinture que l’on peut qualifier d’instinctive.
Peintre normand, né en 1869, Louis Valtat est le fils du peintre François Victor Valtat, qui jouit lui-même d’une certaine renommée, puisqu’il expose au premier Salon des Indépendants en 1884. Deux ans plus tard, Louis Valtat entre à l’École des Beaux-Arts et, en 1887, il fréquente l’Académie Julian. Il y rencontre le groupe des Nabis, notamment Edouard Vuillard. Le terme «Nabi», qui signifie «prophète», est emprunté à l’hébreu biblique. Il est proposé par le poète Henri Cazalis au cercle de jeunes peintres créé par Paul Sérusier. L’esthétique de l’œuvre de Louis Valtat reste profondément marquée par ces fortes influences artistiques.
Après avoir exposé au Salon des Indépendants en 1893, il installe son premier atelier à Paris. Il expose à ce Salon à plusieurs reprises. En 1899, il expose avec d’autres artistes dans la galerie de Paul Durand-Ruel, à l’initiative de Paul Signac. Il rencontre Renoir, qui le présente à Ambroise Vollard. Ce dernier lui achète presque toutes ses œuvres.
A partir de 1900, Louis Valtat expose dans toute l’Europe, même en Russie. En 1905, il participe à l’exposition des Fauves au Salon d’Automne, avec Manguin, Matisse, Puy et Derain. C’est probablement grâce à cet amour de la couleur que Valtat a été qualifié de «fauve». En renonçant aux tons ternes, l’artiste privilégie une palette plus vive, spontanée et instinctive. En tant que peintre de son temps, il n’a pas besoin de décors exceptionnels : la nature lui suffit. Il choisit de représenter des paysages, des visages familiers et des sujets fleuris, dont l’expression répond à sa sensibilité.
Par ces expériences instinctives, Louis Valtat participe surtout à la cohérence d’une transition entre la tradition impressionniste et l’émergence du fauvisme. Il est intervenu dans la genèse du mouvement, sans s’y engager, en créant une sorte de lien entre différentes tendances, qui a intrigué et fasciné nombre de ses contemporains. Louis Valtat est, pour ainsi dire, animé par une conjonction d’influences multiples. Couleurs vibrantes, liberté de toucher et expressivité sont les caractéristiques de l’œuvre de cet artiste inclassable. Il s’efforce de transgresser les codes de la peinture académique au profit d’une peinture que l’on peut qualifier d’instinctive.