Zao Wou-ki est un artiste abstrait franco-choinois et est exposé à la galerie HELENE BAILLY.

La clé pour comprendre les œuvres de Zao Wouki réside dans la subtile manière dont il puise dans les traditions artistiques et esthétiques, tant de la peinture occidentale que de la peinture chinoise, et plus tard de l'influence des peintres américains. Alors que certaines influences des développements avant-gardistes de l'après-guerre, tels que l'expressionnisme abstrait et l'art informel, transparaissent dans ses œuvres, ses peintures reflètent également une sensibilité profondément orientale. C'est cette fusion interculturelle qui rend les œuvres des dernières décennies de la vie de Zao Wou-ki si uniques. Il est difficile de le catégoriser car il mêle abstraction et réalisme, tradition et révolution, Asie et Occident. Des éléments de l'art occidental sont combinés avec une sensibilité chinoise pour créer des compositions superposées qui dégagent une impression de force, parfois délicate, dans le geste.
Zao Wou-Ki a été acclamé tout au long de sa carrière pour sa capacité à réunir plusieurs traditions artistiques au sein d'une même œuvre à travers ses compositions abstraites qui conservent des traces de sa formation en tant que peintre de paysages. Lorsque Zao Wou-ki est arrivé en France, associé à l'École de Paris, il a commencé à peindre de manière audacieuse, combinant des lignes expressives avec des couleurs profondément saturées. Au milieu des années 1950, il a incorporé plus directement des influences chinoises, utilisant parfois de la calligraphie réelle au lieu de coups de pinceau plus lâches et sinueux. Pendant cette période, Zao Wou-Ki voyageait fréquemment à New York, où il rencontra des artistes de l'Expressionnisme abstrait. Dans les années 1970, ses peintures se détournent de la ligne et du geste pour tendre vers une atmosphère ambiante et onirique dans laquelle le premier plan et l'arrière-plan se fondent totalement tel que l’on peut l’observer dans la présente aquarelle.