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JEAN PESKÉ 1870-1949
Jeune femme à la lecture, 1895
Huile sur toile
81 x 65 cm
Certificat d'authenticité délivré par Madame Anne-Cécile Martin, de l’Association Jean Peské, en date du 7 juin 2024.
Signé et daté en bas à gauche : Peské ; 95
Porte une inscription au dos sur le châssis : n°2 Peské
Porte une inscription au dos sur le châssis : n°2 Peské
Jean Peské est un artiste fauviste et est exposé à la galerie HELENE BAILLY. Au début des années 1890, Jean Peské quitte Varsovie pour Paris afin de parfaire sa formation...
Jean Peské est un artiste fauviste et est exposé à la galerie HELENE BAILLY.
Au début des années 1890, Jean Peské quitte Varsovie pour Paris afin de parfaire sa formation artistique. Inscrit à l'Académie Julian, il côtoie Sérusier, Fénéon, Signac et Luce, et dès 1895, il participe au Salon des Indépendants, s'intégrant ainsi à l'avant-garde picturale de la fin du XIXe siècle avec les mouvements nabis et post impressionnistes. Peské bénéficie du soutien de Paul Durand-Ruel, le grand marchand des impressionnistes, qui lui offre un lieu d'exposition privilégié dans sa galerie. L'artiste connaît un succès notable de son vivant, tant auprès du public que des critiques. En s'intégrant profondément à la vie artistique française, il développe des relations étroites avec Le Sidaner et Toulouse-Lautrec, qui lui enseignent la technique de la lithographie, tandis que Pissarro lui apprend la pointe sèche et l'aquatinte. Son choix de sujets intimistes et de scènes d'intérieur reflète l'influence des artistes Nabis, tandis que son utilisation de couleurs vives délimitées par des contours sombres est directement empruntée à l'École de Pont-Aven. Les larges coups de pinceau et compositions simplifiées de Peské sont dérivés du post impressionnisme. Il applique l'huile en touches épaisses, ajoutant mouvement et lyrisme à ses toiles, son choix de couleurs, telles que les mauves, les rouges profonds et les jaunes dorés, est inspiré par les œuvres baroques et les décors lumineux du théâtre pour le Ballet Russe.
Un exemple emblématique de son travail est le présent tableau intitulé "La Liseuse," peint en 1895. Ce tableau représente une jeune femme assise, absorbée dans sa lecture. Vêtue d’une robe unie, elle repose sa tête sur ses mains, les coudes appuyés sur la table. Un livre ouvert devant elle capte toute son attention. Le tableau se distingue par une utilisation riche et audacieuse des couleurs et une technique pointilliste. Le fond est dominé par des nuances de violet, de bleu et de rouge, créant une atmosphère calme et introspective. La table est couverte d'un tissu orange, contrastant avec le vert et le bleu du livre et des ouvrages éparpillés autour. Les traits du visage de la femme sont délicatement peints, mettant en valeur son expression de concentration. La lumière, provenant d'une source hors champ, illumine partiellement la table et les livres, tout en laissant des ombres subtiles sur le visage et les vêtements de la femme. Le style pointilliste de Peské se manifeste par des touches de couleur juxtaposées complémentaire qui, vues de loin, se fondent pour créer des nuances et des ombres, donnant au tableau une texture vibrante et une profondeur impressionnante.
Bien qu’essentiellement influencé par l'impressionnisme et le post-impressionnisme, Jean Peské montre déjà des caractéristiques du mouvement Nabi, alors à peine émergeant à cette époque. Il partage avec les Nabis un intérêt pour les scènes intimes et la simplification des formes, contribuant ainsi à la diversité artistique de cette période. Son choix de couleurs non naturalistes, vives et contrastées, illustre cette influence. En représentant une scène de la vie quotidienne, Peské adopte un des thèmes favoris des artistes Nabis, ajoutant ainsi une dimension symboliste et décorative à son style. En 1934, après avoir passé beaucoup de temps dans le sud de la France avec des artistes fauves comme Matisse et Derain, Peské fonde le Musée de Collioure, également connu sous le nom de Musée Peské. La Galerie Durand-Ruel expose ses œuvres à New York et à Paris, et en 1950, le Salon des Indépendants lui rend hommage avec une rétrospective majeure. L'œuvre de Peské continue d'être appréciée pour sa richesse technique et son innovation artistique.
Au début des années 1890, Jean Peské quitte Varsovie pour Paris afin de parfaire sa formation artistique. Inscrit à l'Académie Julian, il côtoie Sérusier, Fénéon, Signac et Luce, et dès 1895, il participe au Salon des Indépendants, s'intégrant ainsi à l'avant-garde picturale de la fin du XIXe siècle avec les mouvements nabis et post impressionnistes. Peské bénéficie du soutien de Paul Durand-Ruel, le grand marchand des impressionnistes, qui lui offre un lieu d'exposition privilégié dans sa galerie. L'artiste connaît un succès notable de son vivant, tant auprès du public que des critiques. En s'intégrant profondément à la vie artistique française, il développe des relations étroites avec Le Sidaner et Toulouse-Lautrec, qui lui enseignent la technique de la lithographie, tandis que Pissarro lui apprend la pointe sèche et l'aquatinte. Son choix de sujets intimistes et de scènes d'intérieur reflète l'influence des artistes Nabis, tandis que son utilisation de couleurs vives délimitées par des contours sombres est directement empruntée à l'École de Pont-Aven. Les larges coups de pinceau et compositions simplifiées de Peské sont dérivés du post impressionnisme. Il applique l'huile en touches épaisses, ajoutant mouvement et lyrisme à ses toiles, son choix de couleurs, telles que les mauves, les rouges profonds et les jaunes dorés, est inspiré par les œuvres baroques et les décors lumineux du théâtre pour le Ballet Russe.
Un exemple emblématique de son travail est le présent tableau intitulé "La Liseuse," peint en 1895. Ce tableau représente une jeune femme assise, absorbée dans sa lecture. Vêtue d’une robe unie, elle repose sa tête sur ses mains, les coudes appuyés sur la table. Un livre ouvert devant elle capte toute son attention. Le tableau se distingue par une utilisation riche et audacieuse des couleurs et une technique pointilliste. Le fond est dominé par des nuances de violet, de bleu et de rouge, créant une atmosphère calme et introspective. La table est couverte d'un tissu orange, contrastant avec le vert et le bleu du livre et des ouvrages éparpillés autour. Les traits du visage de la femme sont délicatement peints, mettant en valeur son expression de concentration. La lumière, provenant d'une source hors champ, illumine partiellement la table et les livres, tout en laissant des ombres subtiles sur le visage et les vêtements de la femme. Le style pointilliste de Peské se manifeste par des touches de couleur juxtaposées complémentaire qui, vues de loin, se fondent pour créer des nuances et des ombres, donnant au tableau une texture vibrante et une profondeur impressionnante.
Bien qu’essentiellement influencé par l'impressionnisme et le post-impressionnisme, Jean Peské montre déjà des caractéristiques du mouvement Nabi, alors à peine émergeant à cette époque. Il partage avec les Nabis un intérêt pour les scènes intimes et la simplification des formes, contribuant ainsi à la diversité artistique de cette période. Son choix de couleurs non naturalistes, vives et contrastées, illustre cette influence. En représentant une scène de la vie quotidienne, Peské adopte un des thèmes favoris des artistes Nabis, ajoutant ainsi une dimension symboliste et décorative à son style. En 1934, après avoir passé beaucoup de temps dans le sud de la France avec des artistes fauves comme Matisse et Derain, Peské fonde le Musée de Collioure, également connu sous le nom de Musée Peské. La Galerie Durand-Ruel expose ses œuvres à New York et à Paris, et en 1950, le Salon des Indépendants lui rend hommage avec une rétrospective majeure. L'œuvre de Peské continue d'être appréciée pour sa richesse technique et son innovation artistique.
Expositions
New York, Durand-Ruel Galleries, 1923 (inscription manuscrite au dos).Paris, Salon des Indépendants, rétrospective posthume, 1957 (inscription manuscrite au dos).