
AUGUSTE CHABAUD 1882-1955
Au cabaret , Circa 1907
Huile sur carton
75 x 106 cm
112 x 143,5 cm (avec cadre)
112 x 143,5 cm (avec cadre)
Certificat d'authenticité délivré par Monsieur Patrice Leoni Chabaud, en date du 25 juin 2023.
Cachet en bas à droite : A.Chabaud
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Originaire de Nîmes, Auguste Chabaud arrive à Paris dès 1899 pour poursuivre ses études artistiques après avoir été élève de l’École des Beaux-Arts d’Avignon. Dès 1902, il se rapproche du...
Originaire de Nîmes, Auguste Chabaud arrive à Paris dès 1899 pour poursuivre ses études artistiques après avoir été élève de l’École des Beaux-Arts d’Avignon. Dès 1902, il se rapproche du mouvement fauviste dont les théories l’inspirent et dont il fait un usage tout à fait personnel. Ses formes simplifiées, ses couleurs flamboyantes correspondent bien à son tempérament fougueux qui attire l’attention de Matisse et de Van Dongen. Cependant, la violence de sa couleur pure posée en larges aplats, cernée de traits sombres, l’apparente davantage à l’expressionnisme, tant par sa forme que par sa thématique.
Au cours de ses séjours dans la capitale, Chabaud peint la vie parisienne du début du siècle, dans ce qu’il y a de plus artificiel et frivole, mais aussi de tristesse. À Paris, en 1907, les Fauves sont sur le devant de la scène depuis deux ans. Il va exposer avec eux et découvrir la vie nocturne endiablée des quartiers de Montmartre, qui s’adapte si bien à sa peinture colorée et vivante, faite de larges coups de brosse dont le dessin synthétique retranscrit à la perfection ces scènes de la vie parisienne. Dans ses représentations du monde de la nuit, Chabaud ne se limite pas aux extérieurs, aux ruelles et aux terrasses animées, mais pénètre à l’intérieur des lieux les plus en vogue de la nuit parisienne. Restaurants, bars dansants, bals et cabarets sont pour lui une source d’inspiration inépuisable. Parmi les établissements les plus prisés, Chabaud se rend régulièrement « Chez Maxim’s » et « Au Rat Mort », où il peut observer la vie mondaine.
Peinte en 1907, « Au cabaret » est une huile sur carton représentant parfaitement cette vie nocturne que Chabaud aime tant saisir.
Ici, l’artiste peint un couple en train d’assister à un spectacle de cabaret. Le cadrage serré et les couleurs vives plongent le spectateur au cœur de la salle aux murs capitonnés et à la lumière artificielle. Élégamment vêtus, d’un smoking noir et blanc pour l’homme et d’un ensemble bleu vif à chapeau pour la femme, ce couple incarne la société mondaine parisienne et le chic à la « française ». Sensible depuis son enfance à la rutilance de l’uniforme militaire, Chabaud découvre à Paris les costumes somptueux de la faune du monde de la nuit : robes aux couleurs vives, chapeaux à plumes, maquillage des femmes, fracs et plastrons lui offrent une gamme chromatique qu’il exploite avec bonheur. Comme son voisin Van Dongen à Montmartre, Chabaud s’intéresse au beau monde qui parade dans le luxe, mais également aux artistes du spectacle à la joyeuse marginalité. Comme lui, ses portraits sont souvent réalisés à partir d’un cadrage serré. Les couleurs incendiaires figurant la lumière artificielle soulignent les maquillages des femmes et les teints marqués des hommes.
Au cours de ses séjours dans la capitale, Chabaud peint la vie parisienne du début du siècle, dans ce qu’il y a de plus artificiel et frivole, mais aussi de tristesse. À Paris, en 1907, les Fauves sont sur le devant de la scène depuis deux ans. Il va exposer avec eux et découvrir la vie nocturne endiablée des quartiers de Montmartre, qui s’adapte si bien à sa peinture colorée et vivante, faite de larges coups de brosse dont le dessin synthétique retranscrit à la perfection ces scènes de la vie parisienne. Dans ses représentations du monde de la nuit, Chabaud ne se limite pas aux extérieurs, aux ruelles et aux terrasses animées, mais pénètre à l’intérieur des lieux les plus en vogue de la nuit parisienne. Restaurants, bars dansants, bals et cabarets sont pour lui une source d’inspiration inépuisable. Parmi les établissements les plus prisés, Chabaud se rend régulièrement « Chez Maxim’s » et « Au Rat Mort », où il peut observer la vie mondaine.
Peinte en 1907, « Au cabaret » est une huile sur carton représentant parfaitement cette vie nocturne que Chabaud aime tant saisir.
Ici, l’artiste peint un couple en train d’assister à un spectacle de cabaret. Le cadrage serré et les couleurs vives plongent le spectateur au cœur de la salle aux murs capitonnés et à la lumière artificielle. Élégamment vêtus, d’un smoking noir et blanc pour l’homme et d’un ensemble bleu vif à chapeau pour la femme, ce couple incarne la société mondaine parisienne et le chic à la « française ». Sensible depuis son enfance à la rutilance de l’uniforme militaire, Chabaud découvre à Paris les costumes somptueux de la faune du monde de la nuit : robes aux couleurs vives, chapeaux à plumes, maquillage des femmes, fracs et plastrons lui offrent une gamme chromatique qu’il exploite avec bonheur. Comme son voisin Van Dongen à Montmartre, Chabaud s’intéresse au beau monde qui parade dans le luxe, mais également aux artistes du spectacle à la joyeuse marginalité. Comme lui, ses portraits sont souvent réalisés à partir d’un cadrage serré. Les couleurs incendiaires figurant la lumière artificielle soulignent les maquillages des femmes et les teints marqués des hommes.