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DIEGO GIACOMETTI 1902-1985
Autruche, circa 1977
Bronze à patine foncée, brune, verte et œuf d’autruche
Fonte Thinot du vivant de l'artiste
Fonte Thinot du vivant de l'artiste
Hauteur : 47 cm
Œuvre authentifiée selon le processus mis en place par la succession Diego Giacometti, en date du 25 mars 2022 . Certificat d'authenticité délivré par Monsieur Gilles Perrault, en date du 5 février 2019.
Signé et monogrammé sous la queue : DIEGO ; DG
A l’éternelle question métaphysique - qui de l’œuf ou de l’oiseau vient en premier ? - Diego Giacometti propose une réponse tout en humour, technique et poésie. C’est Jean-Paul Binet,...
A l’éternelle question métaphysique - qui de l’œuf ou de l’oiseau vient en premier ? - Diego Giacometti propose une réponse tout en humour, technique et poésie. C’est Jean-Paul Binet, professeur et ami de l’artiste, qui décide aux environs de Pâques de mettre en concurrence Giacometti, Chagall et Miro. Chacun se voit attribuer un œuf d’autruche avec pour consigne de créer une œuvre. Tandis que Miro et Chagall s‘approprient l’œuf comme support de leurs recherches picturales, Giacometti décide de l’incorporer au centre d’une sculpture ouverte. De cette autruche ressort tout le talent de l’artiste, son rapport personnel à la nature, son travail empreint de légèreté, sa capacité d’invention et sa dextérité.
Diego Giacometti a créé de nombreux meubles et objets décoratifs, mais chacun de ses travaux était une création nouvelle à part entière, ou tout au moins une variante aux particularités bien distinctes. Ces créations nouvelles, œuvres uniques, sont le résultat de son intervention directe sur chaque pièce.
Pendant longtemps moins enclin à s’exposer à la lumière que son frère Alberto, de treize mois son aîné, c’est à la mort de ce dernier que Diego est découvert par le public en tant que véritable artiste créateur. Il n’y a jamais eu de rivalités entre les deux frères, leur relation était même très fusionnelle, mais Diego a longtemps laissé son frère en avant. Dans l'atelier parisien du 46 rue Hippolyte Maindron, il réalisait le matin les tirages en plâtre pour Alberto, et posait plusieurs heures l’après-midi comme modèle pour lui.
A partir de la fin des années 60, il développe ses mobiliers-sculptures, son propre monde, empli de poésie et d’inspiration végétale et animale, très éloigné des sculptures épurées et abstraites d’Alberto. On le surnomme bientôt « l’as des patines » : il allie les matières, utilise des techniques diverses et rares, montre toute sa dextérité. L’élasticité du bronze lui permet de faire preuve de toute la minutie nécessaire. Naît, alors, sous ces doigts un véritable bestiaire issu de son imaginaire plein d’humour, de naïveté, de légèreté.
Véritable « artisan-poète », comme le dit Jean Leymarie, Diego Giacometti se fait une place dans le monde du design. Assailli de commandes, ses clients doivent prendre leur mal en patience : l’artiste produit peu, soigne son travail, fait de chaque pièce une œuvre unique et surtout renoue avec les techniques d’artisanat d’antan. Sa dernière commande sera celle du Musée Picasso de Paris, de 1982 à 1985. Il réalise un ensemble de 50 pièces, composé de chaises, de bancs, de luminaires et de tables, avant sa mort, en Juillet 1985.
Diego Giacometti a créé de nombreux meubles et objets décoratifs, mais chacun de ses travaux était une création nouvelle à part entière, ou tout au moins une variante aux particularités bien distinctes. Ces créations nouvelles, œuvres uniques, sont le résultat de son intervention directe sur chaque pièce.
Pendant longtemps moins enclin à s’exposer à la lumière que son frère Alberto, de treize mois son aîné, c’est à la mort de ce dernier que Diego est découvert par le public en tant que véritable artiste créateur. Il n’y a jamais eu de rivalités entre les deux frères, leur relation était même très fusionnelle, mais Diego a longtemps laissé son frère en avant. Dans l'atelier parisien du 46 rue Hippolyte Maindron, il réalisait le matin les tirages en plâtre pour Alberto, et posait plusieurs heures l’après-midi comme modèle pour lui.
A partir de la fin des années 60, il développe ses mobiliers-sculptures, son propre monde, empli de poésie et d’inspiration végétale et animale, très éloigné des sculptures épurées et abstraites d’Alberto. On le surnomme bientôt « l’as des patines » : il allie les matières, utilise des techniques diverses et rares, montre toute sa dextérité. L’élasticité du bronze lui permet de faire preuve de toute la minutie nécessaire. Naît, alors, sous ces doigts un véritable bestiaire issu de son imaginaire plein d’humour, de naïveté, de légèreté.
Véritable « artisan-poète », comme le dit Jean Leymarie, Diego Giacometti se fait une place dans le monde du design. Assailli de commandes, ses clients doivent prendre leur mal en patience : l’artiste produit peu, soigne son travail, fait de chaque pièce une œuvre unique et surtout renoue avec les techniques d’artisanat d’antan. Sa dernière commande sera celle du Musée Picasso de Paris, de 1982 à 1985. Il réalise un ensemble de 50 pièces, composé de chaises, de bancs, de luminaires et de tables, avant sa mort, en Juillet 1985.
Provenance
Ancienne collection de M. et Mme de G., acquis directement auprès de l’artiste en 1985.Expositions
New-York,The Greenberg Gallery, St. Louis ; Marisa del Re Gallery, Diego Giacometti, New York, 1985.Paris, Galerie de L'Arc en Seine, Diego Giacometti, 2003.
Catalogues
Françoise Francisci, Diego Giacometti. Catalogue de l’œuvre, Paris, 1985, autre modèle illustré p. 20.Daniel Marchesseau, Diego Giacometti, Paris, 1986, autre modèle illustré p. 124.
Paris, Galerie de l'Arc en Seine, Diego Giacometti, 2003, autre modèle illustré p. 95.
Jacqueline von Sprecher, Diego Giacometti, tritt aus demSchatten, Zurich, 2007, autre modèle illustré p. 120.
Daniel Marchesseau, Diego Giacometti. Sculpteur de meubles, Paris, 2018, autre modèle illustré pp. 122-123 et 125.