![BLANCHE HOSCHEDÉ-MONET, Le bassin des nymphéas à Giverny, 1927](https://artlogic-res.cloudinary.com/w_1600,h_1600,c_limit,f_auto,fl_lossy,q_auto/artlogicstorage/helenebaillygallery/images/view/6a7a0d1da6d738cdd8fbb45c4bbf55bej/helenebailly-blanche-hosched-monet-le-bassin-des-nymph-as-giverny-1927.jpg)
BLANCHE HOSCHEDÉ-MONET 1865-1947
Le bassin des nymphéas à Giverny, 1927
Huile sur toile d'origine
66 x 81,5 cm
92,5 x 107 cm (avec cadre)
92,5 x 107 cm (avec cadre)
Certificat d'authenticité délivré par Monsieur Philippe Piguet en date du 18 mai 2018.
Signé et daté en bas à gauche : Blanche Hoschedé ; 27
Ce tableau de Blanche Hoschedé-Monet laisse apparaître le fameux bassin de Giverny vu depuis le pont japonais et témoigne des liens forts qui unissaient l'artiste à Monet. Des liens affectifs...
Ce tableau de Blanche Hoschedé-Monet laisse apparaître le fameux bassin de Giverny vu depuis le pont japonais et témoigne des liens forts qui unissaient l'artiste à Monet. Des liens affectifs et familiaux d'abord, puisque Blanche était la "double belle-fille" de Monet : sa mère Alice épouse l'artiste impressionniste en 1892, puis c'est au tour de Blanche en 1897 de se marier avec le fils aîné de Monet, Jean. Le Bassin des nymphéas à Giverny met également en lumière la parenté stylistique entre Monet et Blanche. Elle est son assistante et peint sur le motif à ses côtés. Elle apprend ainsi de manière informelle auprès du maître, hérite de sa touche subtile et partage un certain nombre de motifs avec son beau-père. Après la mort de Jean en 1914, elle rejoint Monet à Giverny et arrête de peindre pour prendre soin de lui jusqu'à sa mort douze ans plus tard.
Cette œuvre datée de 1927, se situe donc à l'aube d'une nouvelle période dans l'oeuvre de Blanche Hoschedé-Monet. L'artiste reste en effet à Giverny après la perte de son mentor et se remet à la peinture tout en s'occupant des jardins de la propriété. La représentation relativement rare chez l'artiste du bassin de Giverny, sans ses emblématiques nymphéas, peut être vue comme un hommage à Monet, disparu l'année précédente. Elle permet également d'affirmer le talent et la sensibilité de Blanche, qui capture un petit morceau de bassin de Giverny et qui insuffle la clarté et le calme d'une froide journée à l'orée du printemps.
Cette œuvre datée de 1927, se situe donc à l'aube d'une nouvelle période dans l'oeuvre de Blanche Hoschedé-Monet. L'artiste reste en effet à Giverny après la perte de son mentor et se remet à la peinture tout en s'occupant des jardins de la propriété. La représentation relativement rare chez l'artiste du bassin de Giverny, sans ses emblématiques nymphéas, peut être vue comme un hommage à Monet, disparu l'année précédente. Elle permet également d'affirmer le talent et la sensibilité de Blanche, qui capture un petit morceau de bassin de Giverny et qui insuffle la clarté et le calme d'une froide journée à l'orée du printemps.