MOÏSE KISLING 1891-1953
Didi, 1936
Huile sur toile
33 x 24 cm
58 x 49,5 cm (avec cadre)
58 x 49,5 cm (avec cadre)
Signé en bas à gauche : Kisling
Titré au revers : Didi
Titré au revers : Didi
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Peintre accompli, Moïse Kisling aborde tous les genres au cours de sa carrière. Toutefois, ce sont les portraits qui sont sans aucun doute l’un des thèmes les plus passionnants de...
Peintre accompli, Moïse Kisling aborde tous les genres au cours de sa carrière. Toutefois, ce sont les portraits qui sont sans aucun doute l’un des thèmes les plus passionnants de son œuvre. Il dédie son art principalement au portrait féminin. Kisling cherche avant tout à retranscrire la beauté plastique de la femme mais également son état d’esprit et ses émotions. Sa préférence se porte sur le travail du nu dont il dit lui-même « Une belle fille nue me donne la joie, le désir d’aimer, d’être heureux et je voudrais que le morceau d’étoffe sur lequel je la pose soit une expression de ma joie. » Marquée par la modernité, la peinture de Kisling devient iconique en faisant de lui une des figures phares du Montparnasse des années 20-30. En représentant des femmes de toutes catégories sociales, il renouvelle le genre classique du portrait en marquant toute une époque de son style avant-gardiste.
Didi est un parfait exemple des portraits peint par Kisling dans les années 1930. Vue de trois quarts, une jeune femme rousse à poitrine dénudée, pose sensuellement pour le peintre. Ses yeux en amandes, ses formes généreuses et sa coupe de cheveux dans l’air du temps font d’elle un canon de beauté typique des années folles. D’un point de vue esthétique, ce nu retranscrit toutes les réflexions stylistiques que Kisling porte en lui : l’héritage des maitres anciens confronté aux mouvements artistiques de son époque. Après les révolutions des mouvements fauves et cubistes, il est un des premiers artistes de la génération moderne à revenir à la tradition classique. Didi est une femme empreinte à la fois de modernité et de tradition. Ses rondeurs évoquent les plus beaux nus académiques tandis que sa coupe à la mode et son maquillage l’ancrent dans son époque. Kisling emprunte aux maniéristes italiens la ligne serpentine faite de courbes infinies tandis que le cou gracile et longiligne n’est pas sans évoquer une odalisque ingresque. Dans ce tableau, il affirme également son goût pour les palettes brillante en s’orientant vers des couleurs flamboyantes marquées par d’intenses contrastes. Le vert acide s’oppose avec la chevelure rousse flamboyante permettant de mettre en lumière la carnation porcelaine du modèle. En puisant dans les préceptes de la peinture ancienne et moderne, Kisling crée une œuvre intemporelle digne des plus grands maîtres de l’histoire de la peinture.
Didi est un parfait exemple des portraits peint par Kisling dans les années 1930. Vue de trois quarts, une jeune femme rousse à poitrine dénudée, pose sensuellement pour le peintre. Ses yeux en amandes, ses formes généreuses et sa coupe de cheveux dans l’air du temps font d’elle un canon de beauté typique des années folles. D’un point de vue esthétique, ce nu retranscrit toutes les réflexions stylistiques que Kisling porte en lui : l’héritage des maitres anciens confronté aux mouvements artistiques de son époque. Après les révolutions des mouvements fauves et cubistes, il est un des premiers artistes de la génération moderne à revenir à la tradition classique. Didi est une femme empreinte à la fois de modernité et de tradition. Ses rondeurs évoquent les plus beaux nus académiques tandis que sa coupe à la mode et son maquillage l’ancrent dans son époque. Kisling emprunte aux maniéristes italiens la ligne serpentine faite de courbes infinies tandis que le cou gracile et longiligne n’est pas sans évoquer une odalisque ingresque. Dans ce tableau, il affirme également son goût pour les palettes brillante en s’orientant vers des couleurs flamboyantes marquées par d’intenses contrastes. Le vert acide s’oppose avec la chevelure rousse flamboyante permettant de mettre en lumière la carnation porcelaine du modèle. En puisant dans les préceptes de la peinture ancienne et moderne, Kisling crée une œuvre intemporelle digne des plus grands maîtres de l’histoire de la peinture.