
MOÏSE KISLING 1891-1953
Jeune femme assise se coiffant, 1918
Huile sur toile
92 x 73 cm
120 x 101 cm (avec cadre)
120 x 101 cm (avec cadre)
Certificat d'authenticité délivré par Monsieur Marc Ottavi en date du 21 septembre 2022. Cette œuvre sera incluse dans le Volume IV et Additifs aux Tomes I, II et III du Catalogue Raisonné de l’œuvre de Moïse Kisling en préparation par Monsieur Marc Ottavi.
Signé et daté en bas à droite : Kisling ; 1918
Contresigné, situé et daté au dos : M. Kisling ; Paris ; mars 1918
Contresigné, situé et daté au dos : M. Kisling ; Paris ; mars 1918
Plus d'images
Peintre accompli, Moise Kisling aborde tous les genres au cours de sa carrière. Toutefois, ce sont les portraits qui sont l’un des thèmes les plus passionnants de son œuvre. Artiste...
Peintre accompli, Moise Kisling aborde tous les genres au cours de sa carrière. Toutefois, ce sont les portraits qui sont l’un des thèmes les plus passionnants de son œuvre. Artiste figuratif, il dédie son art principalement au portrait féminin. Kisling retranscrit la beauté plastique de la femme mais également son état d’esprit et ses émotions. Sa préférence se porte sur le travail du nu dont il dit lui-même « Une belle fille nue me donne la joie, le désir d’aimer, d’être heureux et je voudrais que le morceau d’étoffe sur lequel je la pose soit une expression de ma joie ». Marquée par la modernité, la peinture de Kisling devient iconique en faisant de lui une des figures phares du Montparnasse des années 1920. En représentant des femmes de toutes catégories sociales, il renouvelle le genre classique du portrait en marquant toute une époque de son style avant-gardiste.
Jeune femme assise se coiffant est un sublime portrait peint par Kisling lors de son séjour à Saint Tropez en 1918. Teinté d'orientalisme, ce nu retranscrit remarquablement les réflexions stylistiques qu’il porte en lui : l’héritage des maitres anciens confronté aux mouvements artistiques de son époque. Ici, Kisling reprend le thème ancestral de la « femme se coiffant » traité par les peintres de toute génération, en lui donnant un souffle de modernité inédit. Devant un fond bleu intense, il peint une jeune femme en train de coiffer sa longue chevelure noire. Enveloppée dans un grand châle aux motifs asiatique rouge et vert qui laisse apparaitre sa poitrine, elle incarne un canon de beauté, rappelant simultanément les plus belles femmes de la renaissance et des années folles. Sa coupe de cheveux, laissée longue d’un côté et coupée courte en carré de l’autre intensifie d’autant plus cette dualité entre l’ancien et le moderne.
Bien que figurative, cette œuvre se détache d’un réalisme extrême et révèle le coloriste qu’était Kisling. Ce n’est pas le dessin qui prime mais bien la couleur et la forme. Les teintes complémentaires de rouge de bleu et de vert s’entrechoquent permettant de mettre en lumière la beauté de la jeune femme. Comme dans toute ses œuvres, Kisling fait émaner de ce portrait une aura si captivante qu’il semble impossible d’en détacher le regard.
Jeune femme assise se coiffant est un sublime portrait peint par Kisling lors de son séjour à Saint Tropez en 1918. Teinté d'orientalisme, ce nu retranscrit remarquablement les réflexions stylistiques qu’il porte en lui : l’héritage des maitres anciens confronté aux mouvements artistiques de son époque. Ici, Kisling reprend le thème ancestral de la « femme se coiffant » traité par les peintres de toute génération, en lui donnant un souffle de modernité inédit. Devant un fond bleu intense, il peint une jeune femme en train de coiffer sa longue chevelure noire. Enveloppée dans un grand châle aux motifs asiatique rouge et vert qui laisse apparaitre sa poitrine, elle incarne un canon de beauté, rappelant simultanément les plus belles femmes de la renaissance et des années folles. Sa coupe de cheveux, laissée longue d’un côté et coupée courte en carré de l’autre intensifie d’autant plus cette dualité entre l’ancien et le moderne.
Bien que figurative, cette œuvre se détache d’un réalisme extrême et révèle le coloriste qu’était Kisling. Ce n’est pas le dessin qui prime mais bien la couleur et la forme. Les teintes complémentaires de rouge de bleu et de vert s’entrechoquent permettant de mettre en lumière la beauté de la jeune femme. Comme dans toute ses œuvres, Kisling fait émaner de ce portrait une aura si captivante qu’il semble impossible d’en détacher le regard.
Provenance
Catalogues
Cette œuvre sera incluse au Volume IV et Additifs aux Tomes I, II et III du Catalogue Raisonné de l'œuvre de Moïse Kisling, actuellement en préparation par Monsieur Marc Ottavi.1
de
5