
CHU TEH-CHUN 1920-2014
Composition bleue, 1970
Huile sur papier marouflé sur toile
50 x 65 cm
71,5 x 87 cm (avec cadre)
71,5 x 87 cm (avec cadre)
Certificat d’authenticité délivré par Mme Ching-Chao Chu, épouse de l’artiste pour la Fondation Chu Teh-Chun, en date du 19 avril 2022.
Signé et signé en chinois en bas à droite : Chu Teh-Chun
Chu Teh-Chun est un artiste franco-chinois de l'abstraction lyrique et est exposé à la galerie HELENE BAILLY. Grande figure du paysagisme abstrait, Chu Teh-Chun (1920-2014) n'a eu de cesse de...
Chu Teh-Chun est un artiste franco-chinois de l'abstraction lyrique et est exposé à la galerie HELENE BAILLY.
Grande figure du paysagisme abstrait, Chu Teh-Chun (1920-2014) n'a eu de cesse de lier sensibilités chinoise et occidentale. Composition bleue traduit avec poésie et vitalité la double culture du peintre et marque son affirmation - durable - sur la scène artistique internationale.
En 1969, les oeuvres de Chu Teh Chun font l'objet d'une importante rétrospective à la Biennale de Sao Paulo, au Brésil. L'exposition signe le début d'une véritable reconnaissance internationale et concorde avec la pleine expression de son style singulier, à la fois marqué par l'art traditionnel chinois, des peintures de Fan Kuan à la calligraphie, et par l'art abstrait européen - en particulier Nicolas de Staël, dont il découvre les œuvres à Paris en 1956. Le début des années 1970 constituent ainsi une période faste pour Chu Teh Chun où pureté du geste, soin de la composition et exploration des couleurs atteignent leur plénitude dont Composition bleue est la manifestation.
Mais, au-delà du conjoncture artistique et personnelle dans laquelle s'inscrit notre tableau, c'est bien la poésie qui frappe en premier. S'y mêlent en effet la rigueur de la tradition et l'irrésistible souffle de liberté qui fait se joindre, d'un mouvement, intimité et cosmos, observation de la nature et connaissance de l'histoire de l'art. Sur un fond bleu nuit d'où émergent des volutes vert de jade sont disposés des aplats blancs brossés et de parcimonieuses taches rouges qui rythment ce paysage métaphysique. Comme Chu Teh Chun l'affirmera lui-même lors de son discours d'intronisation à l'Académie des Beaux-Arts en 1999, « dans la nature j'entends la voix de l'univers, la voix de l'humanité, et les voix de l'Est et de l'Ouest. »
Grande figure du paysagisme abstrait, Chu Teh-Chun (1920-2014) n'a eu de cesse de lier sensibilités chinoise et occidentale. Composition bleue traduit avec poésie et vitalité la double culture du peintre et marque son affirmation - durable - sur la scène artistique internationale.
En 1969, les oeuvres de Chu Teh Chun font l'objet d'une importante rétrospective à la Biennale de Sao Paulo, au Brésil. L'exposition signe le début d'une véritable reconnaissance internationale et concorde avec la pleine expression de son style singulier, à la fois marqué par l'art traditionnel chinois, des peintures de Fan Kuan à la calligraphie, et par l'art abstrait européen - en particulier Nicolas de Staël, dont il découvre les œuvres à Paris en 1956. Le début des années 1970 constituent ainsi une période faste pour Chu Teh Chun où pureté du geste, soin de la composition et exploration des couleurs atteignent leur plénitude dont Composition bleue est la manifestation.
Mais, au-delà du conjoncture artistique et personnelle dans laquelle s'inscrit notre tableau, c'est bien la poésie qui frappe en premier. S'y mêlent en effet la rigueur de la tradition et l'irrésistible souffle de liberté qui fait se joindre, d'un mouvement, intimité et cosmos, observation de la nature et connaissance de l'histoire de l'art. Sur un fond bleu nuit d'où émergent des volutes vert de jade sont disposés des aplats blancs brossés et de parcimonieuses taches rouges qui rythment ce paysage métaphysique. Comme Chu Teh Chun l'affirmera lui-même lors de son discours d'intronisation à l'Académie des Beaux-Arts en 1999, « dans la nature j'entends la voix de l'univers, la voix de l'humanité, et les voix de l'Est et de l'Ouest. »