JEAN-PAUL RIOPELLE 1923-2002
Sans titre, 1966
Huile sur toile d'origine
Diamètre : 115 cm
Certificat d'authenticité délivré par Madame Yseult Riopelle, en date du 30 janvier 1990.
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Jean Paul Riopelle est un artiste surréaliste et est exposé à la galerie HELENE BAILLY. Réalisée en 1966, cette sublime toile illustre avec brio la raison pour laquelle Jean-Paul Riopelle est...
Jean Paul Riopelle est un artiste surréaliste et est exposé à la galerie HELENE BAILLY.
Réalisée en 1966, cette sublime toile illustre avec brio la raison pour laquelle Jean-Paul Riopelle est aujourd’hui considéré comme l’un des maitres de la modernité. Cette œuvre est un parfait exemple de la liberté acquise par l’artiste dans les années 60, période au cours de laquelle sa palette de couleur s’épanouie.
A la fois immersive et fragmentaire, elle témoigne de l’impressionnante force créatrice qui anime Riopelle. En 1966, cela fait déjà une dizaine d’années que Riopelle travaille au couteau, sculptant la matière à la surface de la toile jusqu’à ce que celle-ci la recouvre intégralement, faisant disparaître toute trace de perspective. Pour l’artiste canadien, il ne s’agit pas de reproduire un lieu précis mais la sensation que l’on éprouve face à la nature, unique référence de celui qu’André Breton surnommait « le trappeur supérieur ». Ici, le peintre choisit une palette de teintes froides. Dans un tourbillon saturé d’empâtements et de couleurs striées, il applique à la truelle des pigments bleus, verts et blancs sous lesquels naissent des touches de rouges et jaunes. Ce choix chromatique et la forme en tondo de la toile plongent le spectateur dans un paysage imaginaire pouvait aussi bien évoquer la nature que l’abstraction pure. Jean-Paul Riopelle y livre un hommage vibrant au foisonnement du monde.
L’année 1966 est une année charnière dans sa carrière. Il rejoint la galerie Maeght, menée par le marchand Aimé Maeght, qui représentait déjà les plus grands peintres de l’Après-Guerre française. Il y fera une exposition tous les deux ans en commençant cette année-là.
Réalisée en 1966, cette sublime toile illustre avec brio la raison pour laquelle Jean-Paul Riopelle est aujourd’hui considéré comme l’un des maitres de la modernité. Cette œuvre est un parfait exemple de la liberté acquise par l’artiste dans les années 60, période au cours de laquelle sa palette de couleur s’épanouie.
A la fois immersive et fragmentaire, elle témoigne de l’impressionnante force créatrice qui anime Riopelle. En 1966, cela fait déjà une dizaine d’années que Riopelle travaille au couteau, sculptant la matière à la surface de la toile jusqu’à ce que celle-ci la recouvre intégralement, faisant disparaître toute trace de perspective. Pour l’artiste canadien, il ne s’agit pas de reproduire un lieu précis mais la sensation que l’on éprouve face à la nature, unique référence de celui qu’André Breton surnommait « le trappeur supérieur ». Ici, le peintre choisit une palette de teintes froides. Dans un tourbillon saturé d’empâtements et de couleurs striées, il applique à la truelle des pigments bleus, verts et blancs sous lesquels naissent des touches de rouges et jaunes. Ce choix chromatique et la forme en tondo de la toile plongent le spectateur dans un paysage imaginaire pouvait aussi bien évoquer la nature que l’abstraction pure. Jean-Paul Riopelle y livre un hommage vibrant au foisonnement du monde.
L’année 1966 est une année charnière dans sa carrière. Il rejoint la galerie Maeght, menée par le marchand Aimé Maeght, qui représentait déjà les plus grands peintres de l’Après-Guerre française. Il y fera une exposition tous les deux ans en commençant cette année-là.
Provenance
Galerie Maeght, Paris.Ancienne collection Galerie Lelong, Paris (étiquette).
Exhibitions
Kunsthalle Basel (étiquette).Publications
Yseult Riopelle, Tanguy Riopelle, Jean Paul Riopelle - Catalogue Raisonné, Tome 4, 1966-1971, Editions Hibou, Montréal, 2014, illustré en couleurs sous le n°1966.061H.1966, p. 118.1
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