
HENRI MARTIN 1860-1943
Jeune femme rousse à contre-jour sous les ombrages
Huile sur toile
54 x 45 cm
69,5 x 61 cm (avec cadre)
69,5 x 61 cm (avec cadre)
Cette œuvre sera incluse dans le Catalogue Raisonné de l’œuvre d’Henri Martin en préparation par Madame Marie-Anne Destrebecq-Martin. Avis d'inclusion en date du 26 aout 2024.
Signé en bas à gauche : Henri Martin
Henri Martin est un artiste post-impressionniste et est exposé à la galerie HELENE BAILLY. Toulousain d’origine, Henri Martin suit un parcours académique à l’École des Beaux-Arts de la Ville rose...
Henri Martin est un artiste post-impressionniste et est exposé à la galerie HELENE BAILLY.
Toulousain d’origine, Henri Martin suit un parcours académique à l’École des Beaux-Arts de la Ville rose lui permettant une reconnaissance officielle. Après avoir été séduit par le symbolisme et l’expérience du salon des Rose-Croix, il, éclaircit sa palette et adopte la manière pointilliste de Seurat, Signac et Pissarro, au tournant de la dernière décennie du dix-neuvième siècle.
« Jeune femme sous les ombrages » s’inscrit pleinement dans ce renouveau stylistique. Attiré par les différentes variations permises par les expressions humaines, Henri Martin portraiture toute sa famille dès ses plus jeunes années. Cette habitude perdure tout au long de sa carrière tandis que sa technique évolue. Ce portrait représentant une de ses proches conserve une composition classique mais l’apparition d’une touche post impressionniste évoque un arrière-plan presque abstrait. En construisant son tableau avec de larges aplats de couleurs juxtaposés, Henri Martin s’inscrit dans une démarche innovante loin des principes académiques des débuts. Avec une palette de tons acides composés de touches de jaune, de vert et de bleu, il joue avec l’ombre et la lumière en donnant à sa composition une grande originalité. D’une manière novatrice, il se détourne du portrait traditionnel en introduisant la lumière directement derrière la jeune femme et non sur son visage. Sous la forme d’un tourbillon coloré, un intense halo lumineux surgit dans son dos éclairant sa chevelure d’un roux flamboyant. Ici, l’attention est volontairement détournée. Henri Martin cultive le mystère dans ce tableau rappelant son attrait pour le mouvement symboliste. Cette jeune femme à l’allure de muse semble hors du temps, sortie d’un monde imaginaire où se côtoient le lyrisme et la beauté.
Toulousain d’origine, Henri Martin suit un parcours académique à l’École des Beaux-Arts de la Ville rose lui permettant une reconnaissance officielle. Après avoir été séduit par le symbolisme et l’expérience du salon des Rose-Croix, il, éclaircit sa palette et adopte la manière pointilliste de Seurat, Signac et Pissarro, au tournant de la dernière décennie du dix-neuvième siècle.
« Jeune femme sous les ombrages » s’inscrit pleinement dans ce renouveau stylistique. Attiré par les différentes variations permises par les expressions humaines, Henri Martin portraiture toute sa famille dès ses plus jeunes années. Cette habitude perdure tout au long de sa carrière tandis que sa technique évolue. Ce portrait représentant une de ses proches conserve une composition classique mais l’apparition d’une touche post impressionniste évoque un arrière-plan presque abstrait. En construisant son tableau avec de larges aplats de couleurs juxtaposés, Henri Martin s’inscrit dans une démarche innovante loin des principes académiques des débuts. Avec une palette de tons acides composés de touches de jaune, de vert et de bleu, il joue avec l’ombre et la lumière en donnant à sa composition une grande originalité. D’une manière novatrice, il se détourne du portrait traditionnel en introduisant la lumière directement derrière la jeune femme et non sur son visage. Sous la forme d’un tourbillon coloré, un intense halo lumineux surgit dans son dos éclairant sa chevelure d’un roux flamboyant. Ici, l’attention est volontairement détournée. Henri Martin cultive le mystère dans ce tableau rappelant son attrait pour le mouvement symboliste. Cette jeune femme à l’allure de muse semble hors du temps, sortie d’un monde imaginaire où se côtoient le lyrisme et la beauté.
Provenance
Ancienne collection Gabriel Halagray.Publications
Yann Farinaux-Le Sidaner, Marie-Anne Destrebecq-Martin, Henri Martin - Henri Le Sidaner, deux talents fraternels, catalogue d'exposition, Édition Monelle Hayot, 2024, illustré p. 57.1
of
7