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JEAN METZINGER 1883-1956
Nu au fauteuil
Huile sur toile
55 x 38 cm
78 x 59,5 cm (avec cadre)
78 x 59,5 cm (avec cadre)
Certificat d'authenticité délivré par le Comité Jean Metzinger le 12 avril 2022. Cette œuvre sera répertoriée dans le catalogue raisonné digital de l'œuvre de Jean Metzinger actuellement en préparation. Avis d'inclusion en date du 12 avril 2022.
Signé en bas à droite : Metzinger
Jean Metzinger est un artiste cubiste et est exposé à la galerie HELENE BAILLY. Peinte entre les années 1935-1944 par l’artiste Français Jean Metzinger, cette toile intitulée « Nu au...
Jean Metzinger est un artiste cubiste et est exposé à la galerie HELENE BAILLY.
Peinte entre les années 1935-1944 par l’artiste Français Jean Metzinger, cette toile intitulée « Nu au fauteuil » s’inscrit dans sa période de « simplification formelle » débutée à partir des années 1920. Représentant une belle jeune femme nue assise sur un fauteuil, cette œuvre se détache du mouvement cubiste dont Metzinger fut une figure majeure. Dès cette époque, il abandonne sa rigueur première, celle qui rejette les visions traditionnelles d’un sujet et le déstructure en de multiples perspectives pour revenir au lendemain de la Première Guerre mondiale à une peinture plus assagie. Les œuvres figuratives de cette époque, représentant souvent des femmes, sont portées par une grande simplicité de moyens et une composition rigoureuse dont cette toile est un parfait exemple. Assise sur un fauteuil, au centre d’un intérieur feutré, cette jeune femme entièrement nue est fidèle à la réalité observée par l’artiste. A la manière de Fernand Léger, Metzinger utilise ici un cerne noir pour mettre en exergue la féminité et la rondeur des formes. Malgré un fort naturalisme, une modernité héritée du cubisme est observée dans cette toile notamment dans le traitement des volumes et la palette de tons assourdis. Metzinger joue avec les couleurs pour structurer son tableau, les tons orangés et rouges, contrastent fortement avec le vert vif du drapé en créant un jeu d’ombre et de lumière inédit. Le visage de la jeune femme est ainsi scindé en deux par une ligne d’ombre que le peintre a volontairement accentuée. Dans cette œuvre, Metzinger n’hésite pas à associer l’art classique à l’art moderne. Le traitement légèrement abstrait du fond et la simplification des formes sont les vestiges des préceptes cubistes dans ce portrait d'où se dégage une mystérieuse harmonie.
Peinte entre les années 1935-1944 par l’artiste Français Jean Metzinger, cette toile intitulée « Nu au fauteuil » s’inscrit dans sa période de « simplification formelle » débutée à partir des années 1920. Représentant une belle jeune femme nue assise sur un fauteuil, cette œuvre se détache du mouvement cubiste dont Metzinger fut une figure majeure. Dès cette époque, il abandonne sa rigueur première, celle qui rejette les visions traditionnelles d’un sujet et le déstructure en de multiples perspectives pour revenir au lendemain de la Première Guerre mondiale à une peinture plus assagie. Les œuvres figuratives de cette époque, représentant souvent des femmes, sont portées par une grande simplicité de moyens et une composition rigoureuse dont cette toile est un parfait exemple. Assise sur un fauteuil, au centre d’un intérieur feutré, cette jeune femme entièrement nue est fidèle à la réalité observée par l’artiste. A la manière de Fernand Léger, Metzinger utilise ici un cerne noir pour mettre en exergue la féminité et la rondeur des formes. Malgré un fort naturalisme, une modernité héritée du cubisme est observée dans cette toile notamment dans le traitement des volumes et la palette de tons assourdis. Metzinger joue avec les couleurs pour structurer son tableau, les tons orangés et rouges, contrastent fortement avec le vert vif du drapé en créant un jeu d’ombre et de lumière inédit. Le visage de la jeune femme est ainsi scindé en deux par une ligne d’ombre que le peintre a volontairement accentuée. Dans cette œuvre, Metzinger n’hésite pas à associer l’art classique à l’art moderne. Le traitement légèrement abstrait du fond et la simplification des formes sont les vestiges des préceptes cubistes dans ce portrait d'où se dégage une mystérieuse harmonie.
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