
KEES VAN DONGEN 1877-1968
Courses à Deauville, circa 1953
Huile sur toile d'origine
45,7 x 65,7 cm
95 x 76,5 cm (avec cadre)
95 x 76,5 cm (avec cadre)
Cette œuvre sera incluse dans le prochain Catalogue Raisonné Digital de Van Dongen, actuellement en préparation sous le parrainage du Wildenstein Plattner Institute, Inc. Avis d'inclusion en date du 12 juin 2024.
Signé en bas au centre : van Dongen
Cadre en bois sculpté et doré, XVIIème siècle, Italie.
Cadre en bois sculpté et doré, XVIIème siècle, Italie.
Le tableau Courses à Deauville, peint circa 1953 par Kees van Dongen, représente une scène animée et colorée sur le champ de courses de Deauville, station balnéaire et lieu mondain...
Le tableau Courses à Deauville, peint circa 1953 par Kees van Dongen, représente une scène animée et colorée sur le champ de courses de Deauville, station balnéaire et lieu mondain emblématique de la côte normande. Ce tableau s'inscrit dans une longue relation entre van Dongen et Deauville, qu’il découvre pour la première fois en 1913 en suivant les traces de Jongkind, peintre hollandais comme lui. Dès 1919, van Dongen est invité chaque été à séjourner à l'Hôtel Normandy, d'abord par Eugène Cornuché, puis par François André, tous deux directeurs du Casino et des hôtels de Deauville. Cet endroit devient rapidement une source d’inspiration majeure pour l’artiste, qui y retrouve l’élégance et l’atmosphère mondaine qui nourrissent son art.
Van Dongen peint Deauville sous de multiples formes : les courses hippiques, les scènes de plage, les soirées au casino et les élégantes promenant leurs robes au vent sur les Planches. Dès 1920, il expose vingt-quatre toiles réalisées à Deauville dans son atelier parisien, Villa Saïd, et signe la même année un livre avec le couturier Paul Poiret, intitulé Deauville, où il illustre la station avec des aquarelles représentant le casino, la plage, les courses et la vie mondaine. Ce livre sera réédité en 1931, enrichi de nouvelles illustrations. De plus, en 1921, il expose à la galerie Bernheim-Jeune vingt-quatre autres œuvres sur ce thème.
Dans Courses à Deauville, van Dongen représente une scène typique des courses de chevaux, un sujet qu'il affectionne particulièrement. Les chevaux, les jockeys en selle et les spectateurs élégamment vêtus le long des barrières forment une scène vibrante et vivante. En arrière-plan, les collines verdoyantes, les drapeaux flottant au vent et les bâtiments distants ajoutent une profondeur à la composition, tout en renforçant l’atmosphère festive et détendue propre à Deauville.
Les couleurs audacieuses et les contours libres, typiques du style de Van Dongen, témoignent de son passage par le fauvisme et de sa transition vers un style plus fluide et expressif. Les verts intenses du gazon, le ciel bleu légèrement nuageux, et les vêtements colorés des personnages confèrent à la scène une énergie joyeuse , qui contraste avec la retenue souvent observée dans les représentations classiques des mondanités. Van Dongen capte l’ambiance raffinée mais décontractée des courses, illustrant avec brio l’esprit de cette station balnéaire prisée par l’élite parisienne et internationale. Le tableau reflète aussi la façon dont van Dongen percevait Deauville, qu’il appelait « un théâtre du monde ». En effet, il considérait cette ville comme un lieu où se jouait la vie mondaine, et il aimait y dessiner, notamment sur la plage avec son fils, ou peindre les soirées animées au casino. Devenu citoyen d’honneur de Deauville dans les années 1950, il revient chaque été à l’Hôtel Normandy jusque dans les années 1960. En 1961, il participe à l’organisation du centenaire de la ville et réalise même l’affiche de l'événement. Courses à Deauville n’est pas simplement une scène de courses hippiques, mais un hommage à une ville qui a profondément marqué l’œuvre et la vie de Kees van Dongen.
Van Dongen peint Deauville sous de multiples formes : les courses hippiques, les scènes de plage, les soirées au casino et les élégantes promenant leurs robes au vent sur les Planches. Dès 1920, il expose vingt-quatre toiles réalisées à Deauville dans son atelier parisien, Villa Saïd, et signe la même année un livre avec le couturier Paul Poiret, intitulé Deauville, où il illustre la station avec des aquarelles représentant le casino, la plage, les courses et la vie mondaine. Ce livre sera réédité en 1931, enrichi de nouvelles illustrations. De plus, en 1921, il expose à la galerie Bernheim-Jeune vingt-quatre autres œuvres sur ce thème.
Dans Courses à Deauville, van Dongen représente une scène typique des courses de chevaux, un sujet qu'il affectionne particulièrement. Les chevaux, les jockeys en selle et les spectateurs élégamment vêtus le long des barrières forment une scène vibrante et vivante. En arrière-plan, les collines verdoyantes, les drapeaux flottant au vent et les bâtiments distants ajoutent une profondeur à la composition, tout en renforçant l’atmosphère festive et détendue propre à Deauville.
Les couleurs audacieuses et les contours libres, typiques du style de Van Dongen, témoignent de son passage par le fauvisme et de sa transition vers un style plus fluide et expressif. Les verts intenses du gazon, le ciel bleu légèrement nuageux, et les vêtements colorés des personnages confèrent à la scène une énergie joyeuse , qui contraste avec la retenue souvent observée dans les représentations classiques des mondanités. Van Dongen capte l’ambiance raffinée mais décontractée des courses, illustrant avec brio l’esprit de cette station balnéaire prisée par l’élite parisienne et internationale. Le tableau reflète aussi la façon dont van Dongen percevait Deauville, qu’il appelait « un théâtre du monde ». En effet, il considérait cette ville comme un lieu où se jouait la vie mondaine, et il aimait y dessiner, notamment sur la plage avec son fils, ou peindre les soirées animées au casino. Devenu citoyen d’honneur de Deauville dans les années 1950, il revient chaque été à l’Hôtel Normandy jusque dans les années 1960. En 1961, il participe à l’organisation du centenaire de la ville et réalise même l’affiche de l'événement. Courses à Deauville n’est pas simplement une scène de courses hippiques, mais un hommage à une ville qui a profondément marqué l’œuvre et la vie de Kees van Dongen.
Provenance
Ancienne collection Galerie O'Hana, Londres, 1954.Exhibitions
Londres, O'Hana Gallery, Kees van Dongen, From Fauvism to Today, mai - juin 1954, n° 1 ou 8.