ALEXANDER CALDER 1898-1976
The Wedding Cake, circa 1972
Gouache sur papier
75 x 109 cm
111 x 145 cm (avec cadre)
111 x 145 cm (avec cadre)
Certificat d’authenticité délivré par M. Daniel Lelong en date du 7 mars 1989. Cette œuvre est répertoriée sous le n° A8039 dans les Archives de la Fondation Calder, New York.
Signé et daté en bas à droite : Calder ; 72
Numérotée au dos : 12819
Cadre doré et sculpté, XVIIe siècle, Italie.
Numérotée au dos : 12819
Cadre doré et sculpté, XVIIe siècle, Italie.
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Alexander Calder est un artiste exposé à la galerie HELENE BAILLY. Peinte vers 1972, cette gouache aux couleurs vives est un parfait résumé de l’univers artistique de Alexandre Calder. Sur...
Alexander Calder est un artiste exposé à la galerie HELENE BAILLY.
Peinte vers 1972, cette gouache aux couleurs vives est un parfait résumé de l’univers artistique de Alexandre Calder. Sur un fond jaune vif, deux chevaux blancs se cabrent face à une tour conique rappelant la forme du gâteau festif américain le Wedding Cake. Les chevaux tout comme le cirque comptent parmi les thèmes favoris de Calder qui les aborde dès 1925 dans sa carrière.
Passionné par l’univers du spectacle, Il ne cesse tout au long de sa vie d’en représenter ses acteurs en essayant de capturer leur mouvement. Que ce soit dans ses célèbres sculptures, ses mobiles ou ses gouaches, ces thèmes seront de nombreuses fois réutilisés, comme le démontre cette œuvre de 1972. Partageant sa vie depuis 1953 entre New-York et Saché, en Indre-et-Loire, Calder se lance à partir des années 70 dans une série de gouaches reprenant les motifs qui ont fait sa renommée. La parade équestre est un sujet faisant particulièrement écho aux sculptures en fil de fer de son « Cirque de Calder » crée à la fin des années 20. Le même dépouillement et la même spontanéité d’exécution se retrouvent dans le tracé noir des chevaux. Le motif spiral de tour et la position des équidés démontrent que le mouvement se trouve toujours au cœur de ses préoccupations. Le dynamisme et la vitalité qui se dégage de cette œuvre sont deux caractéristiques inhérentes à Calder traduisant avec force notre univers en perpétuel mouvement. Avec son expérience de sculpteur, Calder transcrit ici le vocabulaire tridimensionnel des formes sculpturales sur la surface bidimensionnelle du papier en faisant écho aux couleurs primaires de Mondrian. « Le Wedding Cake » est une œuvre à la construction dépouillée dégageant une spontanéité pleine de bonne humeur évoquant en un clin d’œil la créativité sans limite de Calder.
Peinte vers 1972, cette gouache aux couleurs vives est un parfait résumé de l’univers artistique de Alexandre Calder. Sur un fond jaune vif, deux chevaux blancs se cabrent face à une tour conique rappelant la forme du gâteau festif américain le Wedding Cake. Les chevaux tout comme le cirque comptent parmi les thèmes favoris de Calder qui les aborde dès 1925 dans sa carrière.
Passionné par l’univers du spectacle, Il ne cesse tout au long de sa vie d’en représenter ses acteurs en essayant de capturer leur mouvement. Que ce soit dans ses célèbres sculptures, ses mobiles ou ses gouaches, ces thèmes seront de nombreuses fois réutilisés, comme le démontre cette œuvre de 1972. Partageant sa vie depuis 1953 entre New-York et Saché, en Indre-et-Loire, Calder se lance à partir des années 70 dans une série de gouaches reprenant les motifs qui ont fait sa renommée. La parade équestre est un sujet faisant particulièrement écho aux sculptures en fil de fer de son « Cirque de Calder » crée à la fin des années 20. Le même dépouillement et la même spontanéité d’exécution se retrouvent dans le tracé noir des chevaux. Le motif spiral de tour et la position des équidés démontrent que le mouvement se trouve toujours au cœur de ses préoccupations. Le dynamisme et la vitalité qui se dégage de cette œuvre sont deux caractéristiques inhérentes à Calder traduisant avec force notre univers en perpétuel mouvement. Avec son expérience de sculpteur, Calder transcrit ici le vocabulaire tridimensionnel des formes sculpturales sur la surface bidimensionnelle du papier en faisant écho aux couleurs primaires de Mondrian. « Le Wedding Cake » est une œuvre à la construction dépouillée dégageant une spontanéité pleine de bonne humeur évoquant en un clin d’œil la créativité sans limite de Calder.
Provenance
Ancienne collection Joseph de Crussol, comte d’Uzès.Literature
“Les mariés d’Uzès” dans Paris Match, n° 2303, 15 juillet 1993, illustré p. 57.2
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