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MARC CHAGALL 1887-1985
Collage d'après Les jeux du cirque, Circa 1976
Encre de Chine, gouache, craie, huile et tissus collés sur papier
Cadre en bois sculpté et doré, XVIIIème siècle, Italie.
Cadre en bois sculpté et doré, XVIIIème siècle, Italie.
32 x 24 cm
68 x 60 cm (avec cadre)
68 x 60 cm (avec cadre)
Certificat d'authenticité délivré par le Comité Chagall, en date du 10 novembre 1992, n°92048.
Cachet de la succession Marc Chagall en bas à droite
Répertorié dans l'inventaire de la succession sous le n° C.86 au verso
Répertorié dans l'inventaire de la succession sous le n° C.86 au verso
Enfant, Marc Chagall s’émerveillait devant les troupes itinérantes d’acrobates qui passaient dans son village de Vitebsk en Russie. Les animaux, les danseurs et les musiciens du cirque sont certainement un...
Enfant, Marc Chagall s’émerveillait devant les troupes itinérantes d’acrobates qui passaient dans son village de Vitebsk en Russie. Les animaux, les danseurs et les musiciens du cirque sont certainement un des motifs les plus inspirant pour l’artiste qui les représente tout au long de sa carrière. Pour lui, le cirque n’est pas seulement un spectacle mais un miroir de la vie reflétant sa vie personnelle et spirituelle. Les musiciens comme les artistes nomades font partie intégrante de la civilisation Yiddish d’Europe de l’Est, et Chagall garde de son enfance le souvenir ébloui du violoniste et de ceux qui l’accompagnaient.
A Paris, en 1927, alors que Chagall achève sa série de cent gouaches d'après les fables de La Fontaine, le marchand Ambroise Vollard, commanditaire de ce projet, propose à l'artiste d'entreprendre un second groupe de tableaux, basé cette fois sur le thème du cirque. Chagall peint une suite de gouaches, « Le cirque Vollard » dont beaucoup se basent sur des croquis qu’Il dessine tout en profitant du spectacle du Cirque d'Hiver de Paris depuis les sièges réservés de Vollard. La variété des personnages et leurs rôles fournissent des éléments sur lesquels l'artiste est ensuite revenu à de nombreuses reprises au cours de sa carrière. Peint en 1976, « Les jeux du cirque » est un parfait exemple de cet attrait permanent de Chagall pour le monde du spectacle. Sur un fond noir, l’artiste représente un spectacle où des acrobates, un clown et des animaux s’adonnent à leurs numéros les plus fascinants. Sous son pinceau tous ces éléments empruntés au réel sont déformés sans souci des conventions. Il transforme la réalité pour créer un monde féerique, à la frontière du rêve et de l’imaginaire, où tout flotte et où tout semble possible. Cette scène est remplie de curieux hybrides, mi-hommes, mi-bêtes, représentés dans des attitudes inattendues telles la chèvre au corps d’homme frappant sur un tambour ou le cheval bleu souriant.
Comme dans la plupart de ses œuvres, « Les jeux du cirque » est riche de symbole et fourmille de détails qui se réfèrent à la vie de l’artiste. Le cheval bleu se trouvant en bas de la composition est un autoportrait de l’artiste et la jeune femme à droite tenant un bouquet représente Bella, sa femme bien aimée. Chagall raconte un univers féerique, comme s’il s’agissait d’un instantané photographique relatant un souvenir heureux. Le spectacle et la présence de sa femme se réfèrent certainement à leur mariage et leur vie heureuse. Cette œuvre illustre également la parfaite maitrise de la couleur de l'artiste. Chagall n’hésite pas à associer des couleurs vives à des teintes foncées. Le fond noir de l’arrière-plan permet ainsi de créer de brillants contrastes rappelant l'atmosphère vibrante de la scène et les teintes électriques des costumes et du maquillage des artistes.
A Paris, en 1927, alors que Chagall achève sa série de cent gouaches d'après les fables de La Fontaine, le marchand Ambroise Vollard, commanditaire de ce projet, propose à l'artiste d'entreprendre un second groupe de tableaux, basé cette fois sur le thème du cirque. Chagall peint une suite de gouaches, « Le cirque Vollard » dont beaucoup se basent sur des croquis qu’Il dessine tout en profitant du spectacle du Cirque d'Hiver de Paris depuis les sièges réservés de Vollard. La variété des personnages et leurs rôles fournissent des éléments sur lesquels l'artiste est ensuite revenu à de nombreuses reprises au cours de sa carrière. Peint en 1976, « Les jeux du cirque » est un parfait exemple de cet attrait permanent de Chagall pour le monde du spectacle. Sur un fond noir, l’artiste représente un spectacle où des acrobates, un clown et des animaux s’adonnent à leurs numéros les plus fascinants. Sous son pinceau tous ces éléments empruntés au réel sont déformés sans souci des conventions. Il transforme la réalité pour créer un monde féerique, à la frontière du rêve et de l’imaginaire, où tout flotte et où tout semble possible. Cette scène est remplie de curieux hybrides, mi-hommes, mi-bêtes, représentés dans des attitudes inattendues telles la chèvre au corps d’homme frappant sur un tambour ou le cheval bleu souriant.
Comme dans la plupart de ses œuvres, « Les jeux du cirque » est riche de symbole et fourmille de détails qui se réfèrent à la vie de l’artiste. Le cheval bleu se trouvant en bas de la composition est un autoportrait de l’artiste et la jeune femme à droite tenant un bouquet représente Bella, sa femme bien aimée. Chagall raconte un univers féerique, comme s’il s’agissait d’un instantané photographique relatant un souvenir heureux. Le spectacle et la présence de sa femme se réfèrent certainement à leur mariage et leur vie heureuse. Cette œuvre illustre également la parfaite maitrise de la couleur de l'artiste. Chagall n’hésite pas à associer des couleurs vives à des teintes foncées. Le fond noir de l’arrière-plan permet ainsi de créer de brillants contrastes rappelant l'atmosphère vibrante de la scène et les teintes électriques des costumes et du maquillage des artistes.
Provenance
Collection privée allemande.Van de Beuque fine art.
Collection privée.
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