
HENRI TOULOUSE-LAUTREC 1864-1901
Cavalier vu de dos, 1880
Huile sur panneau
23,5 x 13,7 cm
39 x 30 cm (avec cadre)
39 x 30 cm (avec cadre)
Certificat d'authenticité délivré par la galerie Brame & Lorenceau le 2 juin 2021.
Monogrammé et daté en bas à gauche : T.L 1880
Henri de Toulouse-Lautrec est un artiste art nouveau et est exposé à la galerie HELENE BAILLY. « Jeune cavalier enfourchant sa monture » est sans aucun doute une des œuvres...
Henri de Toulouse-Lautrec est un artiste art nouveau et est exposé à la galerie HELENE BAILLY.
« Jeune cavalier enfourchant sa monture » est sans aucun doute une des œuvres les plus emblématiques de l’artiste Henri de Toulouse-Lautrec. Peint lorsqu’il avait 16 ans, ce petit panneau de bois est un parfait exemple des œuvres équines réalisées au tout début de sa carrière. Issu d’une famille aristocratique, le jeune peintre fut baigné depuis son enfance dans le milieu privilégié de l’équitation et des courses. Malheureusement atteint d’une maladie infantile, il fut immobilisé de force et contraint d’arrêter l’équitation. Son handicap le fit alors se concentrer sur le dessin et plus particulièrement sur la peinture équine. Son père, le comte Alphonse de Toulouse Lautrec, conscient du talent de son fils, l’envoya à Paris en 1872 pour suivre des cours auprès de son ami Réné Princeteau. Grand peintre de portraits animaliers et des scènes équestres, il devint le maître de Lautrec en lui faisant découvrir l’art de peindre un cheval en mouvement. Heureux de pouvoir à nouveau traduire cette ardente passion pour les chevaux dans ses dessins et peintures, Lautrec réalisa plusieurs œuvres les représentant dans toutes leurs attitudes.
La présente œuvre, dont une aquarelle préparatoire existe, est particulièrement touchante. Dans ce cavalier de dos et de petite taille, Lautrec semble s’être identifié en train de monter un cheval pur-sang. De cet étalon découle tout l’héritage de Géricault et l’influence de Princeteau mêlés à la touche si particulière de Lautrec. D’une fougue sans pareil, l’animal aux naseaux frémissants et à la puissante croupe s’apprête à reprendre sa folle course comme pour échapper à l’impuissance de la maladie de l’artiste. Tout à fait moderne pour l’époque, cette
représentation se détache de la peinture académique en introduisant la notion de mouvement et d’instantanéité. L’équilibre acrobatique du cavalier, la somptueuse morphologie du cheval opposée au fluet cavalier témoignent du sens de l’observation de Lautrec cherchant à traduire l’élan de cette course endiablée. Au beau milieu d’une forêt, ce petit cavalier sur son puissant cheval se prépare à affronter la vie. Tel un messager, il annonce les débuts prometteurs de Lautrec s’apprêtant à marquer éternellement l’art moderne de son œil novateur.
« Jeune cavalier enfourchant sa monture » est sans aucun doute une des œuvres les plus emblématiques de l’artiste Henri de Toulouse-Lautrec. Peint lorsqu’il avait 16 ans, ce petit panneau de bois est un parfait exemple des œuvres équines réalisées au tout début de sa carrière. Issu d’une famille aristocratique, le jeune peintre fut baigné depuis son enfance dans le milieu privilégié de l’équitation et des courses. Malheureusement atteint d’une maladie infantile, il fut immobilisé de force et contraint d’arrêter l’équitation. Son handicap le fit alors se concentrer sur le dessin et plus particulièrement sur la peinture équine. Son père, le comte Alphonse de Toulouse Lautrec, conscient du talent de son fils, l’envoya à Paris en 1872 pour suivre des cours auprès de son ami Réné Princeteau. Grand peintre de portraits animaliers et des scènes équestres, il devint le maître de Lautrec en lui faisant découvrir l’art de peindre un cheval en mouvement. Heureux de pouvoir à nouveau traduire cette ardente passion pour les chevaux dans ses dessins et peintures, Lautrec réalisa plusieurs œuvres les représentant dans toutes leurs attitudes.
La présente œuvre, dont une aquarelle préparatoire existe, est particulièrement touchante. Dans ce cavalier de dos et de petite taille, Lautrec semble s’être identifié en train de monter un cheval pur-sang. De cet étalon découle tout l’héritage de Géricault et l’influence de Princeteau mêlés à la touche si particulière de Lautrec. D’une fougue sans pareil, l’animal aux naseaux frémissants et à la puissante croupe s’apprête à reprendre sa folle course comme pour échapper à l’impuissance de la maladie de l’artiste. Tout à fait moderne pour l’époque, cette
représentation se détache de la peinture académique en introduisant la notion de mouvement et d’instantanéité. L’équilibre acrobatique du cavalier, la somptueuse morphologie du cheval opposée au fluet cavalier témoignent du sens de l’observation de Lautrec cherchant à traduire l’élan de cette course endiablée. Au beau milieu d’une forêt, ce petit cavalier sur son puissant cheval se prépare à affronter la vie. Tel un messager, il annonce les débuts prometteurs de Lautrec s’apprêtant à marquer éternellement l’art moderne de son œil novateur.
Provenance
Collection Jacques Guerlain, (étiquette au dos).Expositions
Quand Toulouse-Lautrec regarde Degas, Musée Toulouse-Lautrec, Albi, 17 mai - 4 septembre 2022.Catalogues
M.G Dortu, Toulouse-Lautrec et son œuvre, volume II, Collector Editions, New York, 1971, n°P85 p.38, reproduit en noir et blanc p.39.Quand Toulouse-Lautrec regarde Degas, 17 mai - 4 septembre 2022, Catalogue d'exposition, Musée Toulouse-Lautrec, Albi. Oeuvre illustrée en couleurs sous le n°81, p.123